concept

CONCEPT ORIGINAL(0)

concept1

 

 

une expérience avec la pression atmosphérique réalisée dans  beaucoup d'école en cours de physique. 

 

Retour sur le concept original : 

Le travail a commencé sur ce concept en France depuis plusieurs années et cela à partir de 1996 dans ce sens avec les ballons dans les écoles.  Si le lycée ou le collège inclus déjà un radio club, il n' y aura presque plus de difficultés. Une liaison permanente entre toutes les équipes de toutes les régions devrait permettre de mettre en place une structure nationale en liaison avec les autorités de tutelles principalement l' Aviation Civile et l'autorité de l'émission d'amateur ARCEP ainsi que l'assurance nationale. Il est plus problématique d'aller contacter ces administrations au cas par cas, pour établir chaque projet. C'est possible, mais la structure nationale peut aider l'ensemble des équipes pour traiter des points particuliers. L'ensemble des demandes étant présenté par un ou plusieurs responsables.

Cette structure nationale ne peut être qu'une association représentative de toutes les équipes réparties sur tout le pays. De nombreux pays en Europe et dans le monde fonctionne sur ce principe.

A noter que les projets de ballons-sondes lâchés par des radio amateurs peuvent se dérouler sans participation des écoles ou seulement avec des étudiants par exemple pour une aide aux TIPE.

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Partenaires possibles : 

Les partenaires qui pourraient aider dans cette aventure, ce sont les CIRAS ( Aviation Civile et BIA ) , l' IDRE ( la radio à l'école ) , les radio-clubs, la sécurité civile ( FNRASEC ), l' ANTA, le RCNEG, l' AMSAT-F, METEOFRANCE, EDUCATION NATIONALE, le CNES, Planète-Sciences, des sponsors ...  Liste non exhaustive. 

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Comment évoluer du ballon-sonde météo classique à l'hélium au ballon-sonde radio amateur ( en version hélium ) :   

Méthode de travail proposée :  

Par souci de méthode, tous les points importants concernant ces règles seront repérés par des codes. 

BH pour l'hélium et BS pour le solaire. 

Une documentation complète sera produite pour chaque point répertorié ci-dessous. 

( Voir futurs documents joints ). 

Rien n'est imposé, mais il faut bien faire des propositions pour y voir plus clair. Il y a deux domaines qui sont associés : la radio d'amateur ( + télévision d'amateur + le numérique) et l'aérostation puisque les ballons évoluent dans l'atmosphère.

Ne pas oublier que c'est le contenu de la nacelle, les expériences qui sont le plus important à considérer dans les projets ballons. Masse inférieure à 2,5 kg pour la nacelle. Voir cahier des charges. 

Quelques souhaits dans l'utilisation d'un ballon-sonde lâché par des radio amateur à l'hélium : 

BH1--- prévision de la trajectoire par l'étude des vents à toutes les altitudes. ( trajectoire théorique ). Elaboration de logiciels dédiés. Les données météo sur les vents disponibles sur Internet à partir des sites météo reconnus comme fiables, sont à la base des prévisions très élaborées sans lesquelles, rien ne serait possible. Un grand merci à Luc Trullemans qui est le grand spécialiste météo des prévisions des vents pour l'aérostation en particulier.  Voir aérostation.
BH2--- équiper le ballon avec un GPS. ( trajectoire réelle obtenue et communiquée au sol ). Comparer en temps réel les trajectoires théorique et pratique par logiciel.  

BH3--- provoquer l'éclatement du ballon latex à l'altitude choisie dans les prévisions de la trajectoire. Inconvénient : masse restante incertaine par la perte d'une partie de l'enveloppe. La perte de la totalité de l'enveloppe serait préférable dans ce cas, la valeur de la masse de l'enveloppe serait éliminée des calculs.

BH4--- largage de l'enveloppe du ballon latex à l'altitude choisie dans les prévisions de la trajectoire. Avantage : masse restante de l'enveloppe nulle. Inconvénient : perte de l'enveloppe qui poursuit sa route. 

BH5--- utilisation d'une soupape télécommandée pour évacuer l'hélium et réguler l'altitude de vol d'où la trajectoire choisie. largage de lest. (eau + antigel ).
BH6--- améliorer le dispositif de descente par parachute en évitant la mise en torche avec les restes de l'enveloppe latex.
( phénomène très courant ).  La solution BH4 répond à ce critère et apporte une solution radicale à ce problème récurent !Avec un parachute en torche, la vitesse de chute est parfois de l'ordre de 50 à 60 km/h, l'ensemble ballon nacelle tombe presque verticalement et légèrement en oblique en fin de descente. Mais la chute est rude, paradoxalement la nacelle n'est pas trop affectée par cette chute, sauf coupure des piles et arrêt de l'émission radio dans certains cas, qui annulent alors les recherches goniométriques ou par GPS éventuelles, ce qui compromet le succès de la récupération !  Le principal souhait est que le parachute doit s'ouvrir totalement permettant le calcul de la trajectoire théorique de descente et une bonne précision de la prévision de trajectoire et du point de chute.

BH7--- la zone de chute est prédéterminée avant le lâcher par l'utilisation d'un logiciel dédié et les prévisions de trajectoire. 

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Evolution possible envisageable actuellement avec le ballon solaire ( BS )

dans notre domaine d'activité :   

remarque préalable : du point de vue de l' aérostation il y a peu de différence entre le ballon hélium et le ballon solaire. Le ballon hélium a un diamètre au sol d'environ 2 à 3 mètres pour lever une charge de 2 kg. Ce diamètre augmente au cours du vol  jusqu'à 8 à 10 m pour une enveloppe de 1600 g. Le ballon solaire a un diamètre au sol de 4 mètres pour une charge de 1 kg. Son diamètre reste constant pendant tout le vol. L'utilisation d'une soupape sur un tel ballon fait que l'enveloppe peut se dégonfler et servir de parachute pour amortir la descente.  Principal avantage :  la masse de l'enveloppe ne change pas. Principal  inconvénient : il faut connaitre les caractéristiques de l'enveloppe à la descente. La solution est de conserver le volume mais de chuter la température interne, ce qui provoque également la descente.

Quelques souhaits dans l'utilisation d'un ballon-sonde lâché par des radio amateurs solaire : 

BS1--- prévision de la trajectoire par l'étude des vents à toutes les altitudes. ( trajectoire théorique ). Elaboration de logiciels dédiés. Les données météo disponibles sur Internet à partir des sites météo reconnus comme fiables, sont à la base des prévisions très élaborées. 
BS2--- équiper le ballon avec un GPS. ( trajectoire réelle obtenue ). Comparer en temps réel les trajectoires théorique et pratique par logiciel.
BS3--- utiliser une soupape télécommandée pour évacuer l'air chaud, de type parachute ou volet pivotant au sommet de l'enveloppe et réguler l'altitude d'où la trajectoire choisie. 
BS4--- la zone de chute est prédéterminée avant le lâcher par l'utilisation d'un logiciel dédié et les prévisions de trajectoire. 
BS5--- être présent dans la zone de chute souhaitée et guider la descente en vue directe par télécommande. 

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Un concept économique pour la version solaire :  

Voir les raisons plus haut : pas de propane, pas d'hélium, rien que le soleil comme élément moteur toujours en marche jamais en panne et cela gratuitement. Le budget affecté au projet peut se concentrer sur la construction de la nacelle. Hélium ou solaire, une seule contrainte : le ballon va avec les vents, mais il ne va pas n'importe où de façon aléatoire et imprévisible au gré des vents! Les directions des vents ne changent pas subitement à chaque instant, contrairement aux tourbillons qui se manifestent au raz du sol. Il existe un mouvement général de l'air pour chaque couche de l'atmosphère. La météorologie nous fournit des données précises sur les vents par Internet. On peut donc connaître pour chaque lieu où vont les vents à l'avance (6 heures avant) et à toutes les altitudes : 

c'est parfaitement possible

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HOMMAGE à l'équipe de Bertrand PICCARD

  CLIN D'OEIL

Bertrand PICCARD

et Luc TRULLEMANS

l'ont démontré avec le TOUR 

du MONDE en BALLON. 

Ce vieux médaillon trouvé par hasard par Bertrand Piccard, a été pour lui une révélation :

il faut aller avec les vents et non contre les vents, ma traduction n'est peut-être pas très fidèle ! 

Cela relance le débat entre l'aviation et l'aérostation !  Aller contre les vents demande beaucoup plus d'énergie, et l'énergie doit être embarquée dans l'aéronef. Les avions de ligne évitent ou profitent des courants jet en altitude, pour optimiser leur consommation de kérosène.

Le ballon solaire va partir avec les vents et en plus il sera chauffé intérieurement par le soleil !  Et son altitude est fonction de la poussée d' Archimède qui résulte de la pression atmosphérique. N'est ce pas le moyen de transport idéal ? Le coût se résume au prix de l'enveloppe. 

Pour nous, ce qui nous intéresse c'est LE CONCEPT ECONOMIQUE du ballon solaire !  

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Evolution de la technique des ballons-sondes aux ballons-sondes lâchés par des radio amateurs : 

il faut s'éloigner progressivement du concept du ballon-sonde météo classique souvent perdu car d'un prix très modique pour les centres météo. C'est la conséquence directe de l'utilisation de la technique de localisation par GPS ( un objet se trouve à un temps donné en coordonnées x,y et z ) et de l'exploitation des données sur les vents disponibles sur des sites Internet fiables ( lieu x,y,z, temps, direction et force ) . L'objectif est de réunir tous les paramètres et d'assurer un vol en toute sécurité. 

Ballon :   situé au point =  f ( x,y,z,t ) 

Vent :      au même point   direction = g ( x,y,z,t )  et  force  = h ( x,y,z, t )

ballon définit par : masses, volume, temps, coordonnées, direction, vitesses.
vents définit par : temps, coordonnées, direction, vitesses. 
données communes :  temps, coordonnées, direction, vitesses. 
écart  entre la trajectoire voulue et la trajectoire réelle :  dérive, temps

Le ballon-sonde météo classique devient un ballon-sonde radio amateur :  comment est-ce possible  ? 

Le type de ballon est défini en fonction de son usage, de son mode de fonctionnement et de sa nacelle.

La nacelle est équipée d'un émetteur VHF sur la fréquence 144,650 MHz ( voie descendante ) d'un récepteur UHF ( voie montante facultative ) ainsi que d'un système GPS associé à un système APRS. Ce dernier système est réservé aux applications radioamateurs par son concepteur. Ces éléments font que le ballon est dénommé : ballon-sonde radio amateur et qu'il est lâché par un radio amateur. Il peut aussi être équipé d'une caméra de télévision directe  ( ATV : Télévision d' Amateur ) dont la transmission se fait sur la bande 1,2 GHz. Le 1255 MHz est à éviter et le 1243,250 MHz est recommandé.  Les émissions radio ou télévision nécessitent d'avoir une licence d'émission, et un indicatif de station attribué.

Tout ce matériel a un coût important et il devient  indispensable contrairement au ballon-sonde classique de récupérer la nacelle et son équipement radioamateur. La nacelle radioamateur peut être associée à une nacelle école, ou à celle d'un partenaire pour des expériences communes.  Hélas, la technique n'étant pas encore parfaite, on déplore quelques pertes de nacelles.  Il faut considérer deux types de nacelles :

--- les nacelles qui sont réduites à des cartes micro, associées à un GPS :  les pico-ballons. Masses réduites à quelques dizaines de grammes ! 

--- les nacelles qui sont réalisées à partir de boite comme celle ci-dessous, en polystyrène extrudé d'une masse limitée à 2500 grammes.

Les pico-ballons sont peu volumineux, légers et peu onéreux, et parfois ils sont perdus dans la nature, ou les mers. Ou ils échappent à l'écoute des stations de récupération.  Il s'agit de tests pour de l'expérimentation.

exemple  : voici deux nacelles associées, une nacelle radio en haut et nacelle école en dessous. La nacelle école est autonome au point de vue alimentation et reliée à la nacelle radio, par un cordon pour transmettre les données en temps réel à l'émetteur.   

Principe de la navigation d'un ballon solaire : 

Moyen pour aller d'un point de lâcher ( A ) à un point de récupération  ( B ) : en lui faisant prendre une altitude déterminée. C'est exactement la technique utilisée pour effectuer le Tour du Monde en Ballon, mais transposée sur un petit ballon expérimental. L'objectif est de porter la sécurité du vol à un niveau optimal : à tout instant on peut fournir les coordonnées exactes du ballon grâce à son GPS embarqué. 

Alors le point de chute sera prédéterminé et localisé avec le plus de précision possible :

la sécurité sera optimum à l' atterrissage ! Une carte des lieux de chute possibles devrait se mettre au point ainsi qu'une base de données GPS accessible en temps réel par Internet. Ceci devrait intéresser en premier lieu l'aérostation et en particulier les montgolfières pour leur vol et surtout leur atterrissage. 

ballon hélium avec burst (éclatement) : 

la montée s'effectue à une vitesse qui est fonction du volume d'hélium principalement. Par contre le burst sera aléatoire en fonction de l'éclatement de l'enveloppe. Le fournisseur précise à quelle altitude le ballon éclate mais il y a une incertitude en fonction de la fabrication et des points faibles de l'enveloppe. Le point de chute est variable même avec un parachute identique.

ballon hélium sans burst : 

la montée est plus lente et le ballon va atteindre un palier à altitude constante qui est fonction de la quantité d'hélium injectée. Il n'y aura pas d'éclatement si l'altitude reste en dessous de l'altitude prévue pour un burst. Le vol peut continuer très longtemps, et cela pose le problème de l'autonomie des piles ou des batteries. Une solution est apportée avec l'emploi de panneaux solaires très légers. Le ballon peut descendre la nuit par suite du refroidissement de l'hélium ou par suite du givre sur l'enveloppe. Il arrive parfois à repartir dans une nouvelle montée si il n'a pas été se poser dans des arbres ou sur la mer.

ballon hélium sans burst avec soupape et lest :

La soupape évacue du gaz et provoque la descente du ballon. Pour remonter, il y a un moyen en larguant du lest. Mais la marge de manœuvre est réduite, car la perte de l'hélium fait que le ballon perd son pouvoir ascensionnel et la perte du lest fait qu'il n'y a plus de réserve de lest quand elle est épuisée. Une modification de la trajectoire est possible avec ce moyen et une certaine régulation de l'altitude pendant un certain temps.

ballon solaire sans soupape : 

Le ballon solaire monte jusqu'à une certaine altitude en fonction de son volume, et de la densité de l'air chaud à l'intérieur de l'enveloppe. Quand l'obscurité arrive, nuage ou nuit, la ballon chute parce que la température interne n'est pas suffisante pour maintenir la poussée d' Archimède à une certaine valeur. Dans le cas d'un nuage de dimension réduite, la montée peut reprendre mais le ballon doit remonter en température un certain temps avant de reprendre son ascension. Si c'est la nuit qui arrive, la ballon va chuter inexorablement à une vitesse combinée avec celle du vent. En cas de vent fort, il va trainer au sol avant de s'arrêter sur un obstacle. Dans certaines conditions, il n'est pas impossible de décoller par suite de montée en température au matin.

ballon solaire avec soupape :  

 

Dans cette configuration, le ballon peut monter et atteindre un palier en contrôlant son altitude. Il peut même reprendre son ascension si la soupape reste fermée ou perdre de la hauteur si elle reste ouverte.

La descente définitive peut se contrôler avec plus ou moins de vitesse et avec le choix possible de la zone de chute.

exemple reconstitué mais réel d'un atterrissage de ballon hélium : 

 

fin de trajectoire reconstituée du ballon ANATOLE 1. Les traits bleus sont les derniers relevés GPS connus. On peut remarquer que la descente sous parachute est très régulière et progressive. Le parachute est trop performant ! 

La descente est faite sous parachute trop dimensionné par rapport à la charge. Les coordonnées GPS sont connues pendant la fin du vol matérialisées par les sommets des allumettes bleues collées sur la carte. On notera que l'incertitude de la trajectoire se trouve sur la fin du vol . Ces données sur les vents proches du sol pourraient être fournies par les stations météo des radioamateurs proches du lieu de chute. 

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Avenir de la technique des ballons solaires : 

L'énergie fossile dépensée par l'homme dans les projets pour assurer le transport d'une charge d'un point ( A ) à un autre ( B ) deviendra  rare et chère. Sauf utilisation des piles embarquées pour alimenter l'électronique, sauf fabrication des enveloppes. Pas de dégagement de CO2 comme c'est le cas avec un avion ! A l'avenir le transport par ballon ne peut que se développer . Dans notre cas des ballons radioamateurs, il y a l'aérostation mais aussi les communications radio numériques entre la nacelle et le sol et entre le sol et la nacelle :  ceci peut se mener à bien avec les radioamateurs et leurs projets de ballon.  La récupération des équipements des nacelles est assurée à 99%, peut-être même à 100 % avec la navigation. Le concept du ballon-sonde perdu est abandonné.

Pas de pollution de la planète par du matériel qui reste des années dans la nature au fond des bois ! 

L'enveloppe latex est perdue pour les  cas BH3 et BH4. 

Le recyclage des expériences embarquées est possible, ainsi qu'une nouvelle utilisation du matériel, étalonnage, nouvelle exploitation... 

Dans le cas de l'utilisation du ballon solaire, il n'y a aucun déchet laissé dans la nature. Par contre, en cas de largage d'enveloppe latex, celle ci va éclater en haute altitude et retomber sur Terre ou sur Mer. On peut envisager la largage d'une enveloppe solaire, mais la navigation pendant tout le vol jusqu'au sol est préférable. L'enveloppe peut faire office de parachute efficace, ou la descente est contrôlée à l'aide d'une soupape. L'enveloppe est récupérable dans certains cas, sauf si elle revient perforée probablement en raison du taux d' UV en haute altitude !   il n'y a pas encore de certitude sur point.

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Avis aux "navigateurs" en herbe : 

Les navigateurs en herbe trouveront matière à s'exercer avec un logiciel dédié et l'aide des données météo sur les vents : il faut une bonne imprimante et des cartouches en réserve ainsi qu'une ligne téléphonique et un accès internet. Les paramètres de vol sont échangés entre la nacelle et le sol dans les deux sens et en temps réel. La navigation est alors possible, elle évite la perte du matériel, la récupération des cartes mémoire et des caméras vidéos.

Le record de précision à la chute est de 250 mètres !  Il sera possible d'organiser des records de précision, si on arrive à suivre le ballon dans la totalité de sa trajectoire. 

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domaines d'investigation pour les radioamateurs :

Plusieurs domaines d'investigation sont possibles avec les ballons-sondes lâchés par des radio amateurs. Le vol des ballons (aérostation, navigation), la météorologie, l'étude de l'atmosphère, la trajectoire, les transmissions radio, la photo aérienne, la vidéo, introduction à l'espace... La nacelle est considérée comme un "petit satellite" ... à basse altitude !   ( domaine de  vol 0 à 35 000 mètres ), et le ballon est sa "fusée porteuse". Excellente initiation et ouverture à l'espace et aux satellites pour les jeunes. Le CNES encourage vivement ce genre de pratique avec les opérations "un ballon pour l'école".

Voir Planète-Sciences pour les opérations ballons dans les écoles avec le CNES.

Voir l'association AMSAT-F en ce qui concerne les satellites radioamateurs. 

L'atmosphère est un milieu complexe et fascinant.

comparaisons satellites et ballons-sondes des radio amateurs : 

Evidemment les objectifs et les moyens mis en œuvre ne sont pas comparables, mais en ce qui concerne l'initiation une approche de l' Espace peut s'envisager tout en utilisant des supports beaucoup moins onéreux. Par contre, que ce soit dans l' Espace ou dans l'atmosphère, il y a beaucoup de choses à découvrir. Il est préférable de commencer par des expérimentations plus abordables par les jeunes et les amateurs. 

Certains ballons peuvent faire le tour de la Terre et même plusieurs fois.

satellites artificiels  les ballons stratosphériques
fusée porteuse pour mise en orbite ballon pour porter la nacelle à 35 km
satellite + expériences nacelle + expériences

nacelle = satellite

première nacelle des élèves du lycée BAGGIO de Lille de 1996-1997 équipée d'un GPS GARMIN 12XL, avec un ballon école. Rares étaient les GPS embarqués dans les nacelles à cette époque et les récupérations se faisaient intégralement par l'aide de la radiogoniomètrie.

La fusée monte très vite vers le ciel, le ballon aussi mais moins vite.

La fusée est chargée de mettre un satellite en orbite autour de la Terre. Le ballon est chargé de porter une nacelle à une altitude qui peut aller jusqu'à 45 km.

La fusée n'est pas récupérée et le ballon (enveloppe) n'est pas récupérée. Il y a pourtant des exceptions avec la navette spatiale qui était récupérée au retour sur Terre. Et il y a des fusées qui seront récupérées dans les futurs projets. Seule l'enveloppe d'un ballon solaire peut être récupérée et pas celle du ballon hélium.

Le satellite emporte des expériences et la nacelle aussi. Certaines nacelles emportées par de très gros ballons, servent à mettre au point des appareils qui seront ensuite envoyés dans des satellites.

Le satellite est réalisé avec des composants de haute technologie et les nacelles de ballon peuvent utiliser des composants de haute technologie. La miniaturisation se fait et se fera dans les deux domaines.

Le satellite fait appel à la radio pour les transmissions des données et les nacelles aussi, sur des bandes de fréquences réservées aux radioamateurs.

La comparaison ne doit pas porter que sur l'apparence matérielle, mais sur les parties non visibles : les méthodes, le travail en équipe, les expériences, les résultats, l'élaboration des documents, le planning, le respect des délais, les communications...  Il a été écrit que les nacelles de ballons sont les satellites du pauvre, vu sur un site US.

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Domaines d'investigation pour les enseignants : 

Les programmes de technologie, sciences physiques, mathématiques, géographie, cartographie, langues...  de la maternelle aux classes préparatoires et aux grandes écoles d'ingénieurs. 

La formation des BIA, élèves pilotes, les travaux TIP et TIPE... 

A compléter avec les textes officiels et des référentiels. 

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Alors vous êtes partant pour vous lancer dans l'aventure ?  Que faire ?  Pourquoi lancer un ballon ? 

Vous vous posez beaucoup de questions sur la faisabilité d'un tel projet ? Je peux vous conseiller ! 

   c'est la seule adresse pour trouver des réponses à vos questions !

N' hésitez pas à prendre contact avec les "activités ballons-sondes des radio amateurs", ou même à les développer dans votre région !  Vous étendrez votre domaine d'expérimentation :  microcontrôleurs, transmissions APRS, télévision ATV, caméras HD, hyperfréquences, fréquence montante, télécommande...

Voir la page organigramme d'un lancer : 

considérations importantes et diverses :

Les fréquences utilisées nécessitent des autorisations et des dérogations pour chaque vol.

Les vols doivent être déclarés parce que le ciel est partagé par d'autres utilisateurs.

Les connaissances techniques sur l' aérostation et la météo doivent être suffisantes, elles sont réellement indispensables aussi importantes que les connaissances techniques sur la radio et l'électronique.

Des stages devraient s'organiser dans chaque région mais il faut des formateurs bénévoles. 

Les radioamateurs sont parfois des professeurs ou des personnes agréées pour aller dans les écoles, collèges, lycées ou grandes écoles.

Les radioamateurs peuvent mettre en place des radio clubs et inviter les jeunes à y participer et à le faire fonctionner. Ou mieux un radio club existant peut organiser un projet de ballon radioamateur. C'est ce que font les radioamateurs allemands depuis longtemps dans les écoles. Pourquoi pas chez nous ?  Qu'attendons nous pour nous lancer dans une activité qui a un si grand succès ailleurs ?  Les débuts sont trop lent et la technique évolue très vite en quelques années.

Enfin, les jeunes élèves qui ne sont pas assez attirés par les branches scientifiques surtout les filles, devraient au contraire être incorporés,  s' ils le désirent dans une équipe, pour aider, animer, réaliser, participer, critiquer, améliorer et pourquoi pas trouver de nouvelles solutions originales avec leur "imagination fertile". Vu les difficultés rencontrées et par soucis de sécurité, les jeunes ne doivent pas se retrouver seuls sans le support d'un animateur agréé ou d'une équipe ayant une expérience suffisante des projets ballon. Seuls ils se bloquent et se démotivent très vite.  L'usage des émetteurs est réglementé.

Dans le domaine de l'aérostation et de l'aviation, on a pas le droit à l'erreur. 

Il faut un cahier des charges très strict pour définir des règles communes !  Comme un code de la route !

L'association des jeunes et des adultes est très profitable pour tous les acteurs d'un projet ballon. 

Le niveau des projets ne cesse d'augmenter, il ne s'agit pas seulement de reproduire à l'identique des expériences vues et revues perpétuellement. Il faut trouver du nouveau en explorant la physique de l'atmosphère.

L'utilisation de l'électronique, de la microélectronique  ( PIC, MICRO) , et de l'informatique doit permettre une évolution incessante et par conséquent amener des innovations intéressantes. L'imagination et l'initiative des jeunes (et des moins jeunes) est permise, leur motivation est à son maximum. 

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L'AATIS : 

Une telle association est déjà présente depuis fort longtemps dans les écoles, les lycées avec les radioamateurs enseignants lanceurs de ballons en Allemagne.  Nous souhaitons voir la même direction avec les radioamateurs de France. Reste à se grouper dans une association.

Voir les sites AATIS, P-56, DARC, AMSAT-DL, UKHAS ...

Une visite en Allemagne chez nos collègues enseignants pour un  séminaire  inoubliable avec l'  AATIS  nous encourage à persister dans cette direction. Visitez ce site qui parle de ballons mais aussi de satellites amateurs et d'électronique amateur sur : 

 http://www.aatis.de/

Les radioamateurs de l' AATIS sont partis comme nous de petites équipes éparpillées dans les écoles et devenues cette unique association avec ces activités diverses :

Revue, DVD, kits, formation, séminaire, stand dans les salons radioamateur...

Renseignements via  une seule adresse : 

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Le partage des résultats : 

Décrivez vos projets sur Internet, partagez vos résultats sur des blogs et des sites : 

Voir par exemple, les fiches ballons-sondes des écoles et ballons-sondes des radioamateurs sur ce site. 

Votre nacelle a fait un petit voyage dans l'espace comme un "petit satellite", vous avez des photos et des données scientifiques, des fichiers qui peuvent intéresser un bon nombre de personnes, physiciens, professeurs, élèves, scientifiques en général... 

Voici un exemple à suivre : 

http://www.pegasushabproject.org.uk/wiki/doku.php

Alors il serait souhaitable de mettre vos résultats à la disposition de la communauté, pour évoluer plus rapidement. Les associations anglaises et américaines, le font sur de nombreux sites pourquoi pas nous ? 

Nous avons besoin de partager notre expérience, aussi n'hésitez pas à vous faire connaître avant et après le projet. Avec Internet c'est facile, non ?  

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Alors vous êtes partant pour vous lancer dans l'aventure ? 

Que faire ?  Signalez vous, auprès des radioamateurs de votre région .

QUESTIONS ET REPONSES POUR VOS PROJETS : 

Q qui êtes vous ? 
Q que voulez vous faire avec un ballon ?
R envoyez votre description de projet.
R prévenir à l'avance de tous vos projets de ballon (solaire ou hélium).
R communiquez vos dates et lieux de lâcher.
R lancer une "alerte ballon" sur les listes de diffusion.
R précisez les fréquences de transmissions, le format des données, images ou vidéo... 
R communiquez vos résultats, vidéos, photos, fichiers... 
R communiquez vos courbes, trames, enregistrements, et  les équations des capteurs.
R communiquez le tracé de la trajectoire, les données APRS, les données GPS
R mettre en ligne les fichiers de données EXCEL et les courbes...
     
     

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Merci pour votre compréhension et bons vols.

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Remerciements : 

--- le radio club F6KTN F1IWQ et F5JDI et Planète-Sciences ( ex- ANSTJ ) pour les premiers pas en 1995.                      La carte KTN de F1IWQ réalisée à plusieurs exemplaires.

--- remerciements à Bertrand Piccard que j'ai rencontré à Douai à la fin de sa conférence.

--- remerciements à Luc Trullemans (son ange gardien) que j'ai rencontré deux fois à l' IRM de Bruxelles et  à La Coupole de Wizernes,  météorologue, navigateur pendant le Tour du Monde en ballon de 21 jours, pour leur philosophie sans laquelle le concept de l'activité ballon-sonde lâché par des radio amateurs en France ne serait pas ce qu'il est.

"le souffle du vent afin de prendre confiance en l'inconnu..." Bertrand Piccard,  en 2000 :

à l'avenir, il sera de plus en plus indispensable d'aller avec le vent ... et non contre le vent ...

c'est ce que révèle  le texte en chinois ci dessus ...  mais c'est une autre histoire... 

"sa révélation".

--- remerciements :  au pilote de la montgolfière pour le vol au dessus d' Arras (62).

--- remerciements :  pour le stage ballon et montgolfière en Touraine.

--- remerciements :  à l' Académie de Lille pour l'atelier scientifique du lycée BAGGIO Lille.

--- remerciements :  au CNES pour le stage d'une semaine à Bordeaux-Pessac.

--- remerciements :  au CIRAS de Lille pour les exposés sur  l'aviation et les ballons.

--- remerciements :  au BIA CALAIS pour l'atelier ballon solaire et les démos.

--- remerciements :  au Cerf-volant Club de France pour les ateliers ballons et les réalisations des cerfs-volants.

--- remerciements :  à ASTRO RADIO Boissy le Sec pour le vol de ballon de F8KGL et les démos.

--- remerciements :  au radio club F8KGS  pour les essais et le vol d'un ballon.

--- remerciements :  au Club Sciences Espace du lycée BAGGIO ( ex-F6KJQ ) pour les projets ballons effectués en 1996,97,98 et 99.  Et les professeurs des classes de BAC, BTS et classes préparatoires, TPE et TIPE.

--- remerciements :  à Planète-Sciences pour les vols de ballon en 1996,1997,1998 et 1999 ainsi que pour les lâchers de ballons à Noyon, Compiègne, Toulouse... et les suivis et récupération des nacelles.

--- remerciements :  à Planète-Sciences pour le stage à Toulouse et le vol d'un ballon,  la récupération à Castres.

--- remerciements :  au département 02 (F5SQA et F6JPG) pour le vol du ballon de l'éclipse en 1999.

--- remerciements :  à l' ARAN59 (président F5INJ) pour les vols et essais à Noyelles sur Selle avec F6KTN et le CSE.

--- remerciements :  à l' ARA62 (président F6IPV) pour les vols à Mont Bernanchon(62).

--- remerciements :  à l' AATIS et à P-56 en Allemagne à Pirmasens (séminaire) et à Friedrichshafen pour les vols des ballons DL0TTM et DL0AIM.

--- remerciements :  à  l' UBA pour les expositions ballon pendant les AG.

--- remerciements :  à  ON6QO pour l'exposition ballon à la brocante de Renaix.

--- remerciements :  à l' UKHAS (M6JCX et M0UPU) pour l'exposé à la conférence 2013 à Greenwich (UK).

liste non définitive, tout contact via  

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