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PROJET GLOBAL

PROJET GLOBAL

Le projet Hyper fait parti d'un ensemble complexe nommé projet Global, il apporte une solution intéressante par le concept du faisceau hyperfréquence à maintenir pendant tout le vol. Cet élément sera dans le futur indispensable pour tous les vols car les liaisons seront bilatérales pour les échanges de données, les images et la vidéo.

Au sol : un groupe d'antennes à grand gain, sur un support orientable en site et azimut.

Sur la nacelle : des antennes omnidirectionnelle à polarisation verticale.

Les différents points à considérer pour un projet global sont les suivants :

1- choix de la zone de lâcher en fonction de la zone d'atterrissage choisie à l'avance, connaissant les prévisions des vents

(cartes tirées le matin du vol sur internet ).

Exemple : images www.meteoblue.ch

2- procédures de gonflage et "feu vert" de lancement si les données sont transmises correctement, et reçues par plusieurs réceptions et stockées au sol avec certitude.

3- récupérer des mesures sur l'atmosphère et les conditions physiques du vol, pour chaque vol, afin de constituer une base de données à exploiter ultérieurement. Logiciels de traitements, tableaux, tracés de courbes, de trajectoires...

4- intervenir sur la trajectoire du ballon, pour lui faire suivre une trajectoire prévisionnelle établie par logiciel dédié en fonction des données sur les vitesses et directions des vents couche par couche ( données météo et cartes internet du jour ). L'écart étant rectifié suivant les données fournies par le GPS embarqué. Cet élément est indispensable pour la réussite du vol. Il n'est pas bridé, il doit fonctionner correctement et permettre de visualiser simultanément la trajectoire en temps réel et la trajectoire prévisionnelle et d'apprécier l'écart.

Comme élément de réglage de l'altitude, une soupape télécommandée est à mettre au point sur les ballons de type solaire. Les essais sont déjà bien avancés dans cette technique. La communication doit être bilatérale voie montante en UHF pour le sens : sol-nacelle.

5- intervenir sur la trajectoire du ballon, pour le poser au milieu de la zone d'atterrissage prévue à l'avance, avec un dégagement optimum. Une équipe de récupérateurs doit être présente à l'avance sur la zone, elle est en réception de la trajectoire en vue directe avec le ballon, avec une commande adaptée pour monter ou descendre la position en temps réel. Elle prend le relais de la station de départ.

6- exploitation des données, archivages, récupération totale du matériel, réétalonnages, essais, compte-rendu, exposés, sites ...

Ce projet Hyper est essentiel pour mener à la réussite de la maîtrise de cette technique de vol, et à la réalisation du projet Global. Nous serons loin du concept de ballon-sonde classique, bien qu'il s'agit toujours d'envoyer un ballon. Mais il fallait bien commencer, d'autres techniques sont à associer au projet Global, comme l'utilisation de la vidéo. Observation du décollage, du sol, et de l'atterrissage.

C'est un second point particulièrement intéressant du projet Hyper, la présence de la vidéo en 2,4 GHz à bord du ballon. Les images doivent parvenir au sol plus facilement grâce au système de commande en site et en azimut, pour la retransmission du vol. Nous pouvons envisager de transmettre aussi la vidéo au moment de l'atterrissage par l'intermédiaire d'un relais télévision amateur proche ou d'un second ballon relais du premier ( projet MARS ).

Enfin, il serait possible de trouver quelques applications après la chute comme une petite exploration des lieux façon sonde martienne, par un petit robot !

Mais nous n'en sommes pas encore là ! On peut rêver !

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