ballon4

Pour continuer la soudure des pétales entre eux, après la première soudure, retirez les planches, avancez le plastique sur la table de droite vers la gauche et repositionnez les planches au bord à bord. ( Pour un droitier ).

Laissez dépasser 1 à 2 cm de plastique et serrez les planches.

Le poids des planches suffit à maintenir le serrage, inutile de serrer avec les mains.

Sur la photo ci-contre on peut voir 3 ou 4 cm de soudure réalisée précédemment qui dépasse le niveau des planches au dessus des arêtes et à gauche. De cette façon, il ne peut y avoir une discontinuité dans la soudure: elle est parfaite !

Recommencez l'opération jusqu'au bout, soit 6 fois 6,28 mètres = 37,7 mètres de soudure au total.

Une circonférence fait c = 3,1416.4 = 12,57 mètres, il y en a 3 à souder, d' où le total de 37, 7 mètres. La durée d'exécution devrait se situer vers les 4 heures pour les soudures en travaillant 3 minutes par longueur de planche !

Le poids (cad : la masse) de l'enveloppe ainsi réalisée ne dépasse pas les 0,8 kg !

Le principal avantage de cette solution est le gain de poids et la solidité de la soudure suffisante pour un ballon de 4 mètres qui forme un cordon tout autour du ballon. Il est possible de placer un ruban adhésif marron sur la soudure, pour donner plus de solidité au ballon ( uniquement pour les gros ballons ) ou permettre des liaisons électriques avec des capteurs ou des actionneurs en n'importe quel point de l'enveloppe. Fils simples, doubles ou mêmes BUS à deux fils pour les capteurs, mais "augmentation du poids" dans ce cas puisqu'il faut rajouter du ruban adhésif marron. Eviter d'utiliser des fils métalliques en général sur une enveloppe par sécurité pour éviter les coupures du plastique. Les fils ne doivent pas frotter sur le plastique.

Il n' y a donc aucune utilisation d'un fer à souder. Les réparations ( trous et déchirures inévitables ) se feront avec de l'adhésif de type "magic" pour les petits dégâts et avec de l'adhésif "marron" pour les plus gros. L'objectif a été de rendre la fabrication très facile sans beaucoup d'outillage et de permettre des réparations immédiates sur le terrain ou après un vol captif. En vol captif, l'enveloppe est très sollicitée, les déchirures sont possibles et même inévitables. Pensez à réparer à la maison avant la prochaine sortie !

Une expérience des vols captifs ou libres et la "philosophie" du ballon solaire demande quelques années de pratique.

En ce qui concernent les vols à haute altitude cad "libre" qui sont soumis à déclaration auprès de l'aviation civile DGAC, on est pratiquement certain de retrouver l'enveloppe du ballon en mauvais état et pratiquement inutilisable, si on a la chance de retrouver le ballon ! Il est indispensable de munir la nacelle d'un système de localisation par GPS. Voir les pages sur les concepts.

Voir aussi la réalisation de la cheminée, la soupape, le conditionnement pour le transport et les procédures de gonflage et de dégonflage dans les prochaines pages.