projet_hyper

sommaire

PROJET HYPER

Le projet Hyper concerne les antennes et les émissions radio. Le principe est de maintenir une liaison fiable et optimum entre le sol et la nacelle. Pour établir cette liaison, il faut concevoir un faisceau hertzien avec une communication :

nacelle-sol et sol-nacelle : VHF en descente et UHF en montée.

Un tel projet nécessite d'avancer étape par étape, le synoptique ci-dessus montre une boucle constituée par :

--- Une émission AFSK en provenance d'une carte micro sur la nacelle, qui transmet les coordonnées GPS, c'est à dire la position du ballon dans l'espace. ( fig en haut ).

--- Une transmission par la voie 2,4 GHz vers le sol, avec réception sur la même bande de la vidéo et des données GPS ( datas ).

( fig en bas ).

--- Un traitement par ordinateur PC et interface pour commander l'orientation de l'antenne de réception 2,4 GHz en direction de l'antenne d'émission sur la nacelle.

La voie 144 MHz transmet aussi les coordonnées GPS en même temps que les données METEO indispensables type PTU.

Une boucle est constituée par :

--- Une émission AFSK en provenance de la carte micro. ( fig en haut).

--- Une transmission par la voie 144,650 MHz vers le sol, avec réception des données GPS et METEO en APRS ( datas ). ( fig au milieu ).

--- Un décodage par TNC et traitement par ordinateur PC et interface vers commande d'orientation de l'antenne de réception en direction de la nacelle. (fig au milieu).

Avec ce dispositif, deux voies dans le faisceau transmettent la position du ballon dans l'espace. La redondance des informations est une bonne chose pour garantir la sécurité en cas d'incident. La connaissance de la position du ballon est impérative dans le projet. Une panne sur le GPS ou la carte micro aurait pour conséquence la perte des informations sur la position dans l'espace. Les mesures ne seraient plus localisées et la récupération du ballon ne pourrait se faire qu'à l'aide de la goniométrie ou le hasard des recherches...

Il est indispensable pour différentes raisons de conserver un équipement goniométrique indépendant ( récepteurs et antennes portatives directives ). La principale raison est que les informations GPS peuvent devenir subitement erronées, avec des sauts importants qui nécessitent d'ailleurs une protection par traitement des données pour éviter les mouvements aléatoires des antennes. Mais le ballon peut se trouver propulsé dans des courants JET-STREAM, avec une vitesse non négligeable ( 100 à 350 km/h ). Il faut être très prudent dans l'analyse et calculer un ensemble de paramètres comme les composantes des vitesses instantanées. Des phénomènes inattendus sont possibles, nous pouvons voir le ballon pris dans un courant en altitude et partir à plus de 800 kilomètres .

PROJET GLOBAL : cliquez ici

Pour tout renseignement :

conférence : cliquez pour charger le document PDF